Les talibans au pouvoir en Afghanistan "devront rendre compte de leurs actes pour empêcher le terrorisme et sur les droits humains, en particulier ceux des femmes", ont déclaré les dirigeants du G7 dans un communiqué commun à l’issue d’un sommet virtuel mardi.
Les dirigeants de l’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni ont appelé "au calme et à la retenue" et souligné que l’Afghanistan ne devait "jamais redevenir un havre sûr pour le terrorisme et une source d’attaques terroristes contre d’autres" pays.
"Nous continuerons à lutter contre le terrorisme avec détermination et solidarité, où qu’il se trouve", est-il affirmé dans le communiqué commun, diffusé à l’issue d’une réunion à laquelle ont aussi participé les secrétaires généraux de l’Otan et de l’ONU.
S’ils considèrent que leur "priorité immédiate" est l’évacuation de leurs compatriotes et des Afghans ayant travaillé pour eux, les dirigeants des sept pays ont demandé à "tout futur gouvernement afghan" de "respecter les obligations et l’engagement internationaux de l’Afghanistan en matière de protection contre le terrorisme" et de "protection des droits humains de tous les Afghans, en particulier des femmes, des enfants et des minorités".