"Nous mettons un frein à l'augmentation des suppléments d'honoraires en gelant les pourcentages maximums au niveau de l'hôpital. Ce gel des pourcentages est applicable immédiatement. Simultanément, un 'standstill' est introduit pour les rétrocessions d'honoraires des médecins afin de les protéger eux aussi. Ce 'standstill' est appliqué d'une manière qui n'entrave pas l'innovation, en concertation avec les hôpitaux et les médecins, mais il empêche que les médecins doivent payer le gel des suppléments", a ajouté M. Vandenbroucke (Vooruit).
Selon le ministre socialiste, les patients ne sont pas suffisamment protégés contre les factures d'hôpital élevées.
Des suppléments qui augmentent d'années en années
Les suppléments d'honoraires et les frais hors assurance maladie ne devraient pas pouvoir être facturés au patient. Actuellement, ces situations existent, même sans que le patient n'en soit informé au préalable, et elles peuvent donner de mauvaises surprises. Il y a des tarifs légaux, mais dans certaines conditions, les médecins peuvent facturer des suppléments d'honoraires et les hôpitaux des suppléments de chambre. Dans une chambre individuelle à l'hôpital, le patient paie jusqu'à sept fois plus qu'en chambre double pour le même traitement par le même médecin.
Les suppléments d'honoraires augmentent d'année en année et nous devons inverser cette tendance, car elle n'a aucune logique, a souligné M. Vandenbroucke.