Une nouvelle année c’est l’occasion de faire le bilan et de laisser au placard les tendances à bannir sur les réseaux sociaux en 2023.
C’est sur TikTok (et son milliard d’utilisateurs actifs dans le monde) qu’un maximum de tendances se font et se défont. En voici quelques-unes qui ont émergé en 2022 et qu’on aimerait voir disparaitre.
1. Toc-toc Doc ?
Du jus d’oignon pour soigner la grippe, du papier collant sur la bouche pour éviter les ronflements. TikTok présente son lot de remèdes soi-disant miraculeux pour venir à bout de toute une série de maux. A tel point qu’un tiers des jeunes Américains vont d’abord sur TikTok avant de consulter un médecin. Et si en 2023 au lieu de TikTok, on faisait toc-toc chez le docteur ?
2. Fast-fashion challenges, pollution longue durée
TikTok reste évidemment au même titre que les autres réseaux sociaux une vitrine de choix pour le prêt-à-porter. Certaines tendances surfent néanmoins sur l’hyperconsommation, sans aucun égard pour les dégâts environnementaux associés comme le "Keep or Return challenge" ou le "Zara vs Shein challenge" dans lesquels les TikTokers commandent des kilos de vêtements et en renvoient une grande quantité.
3. Un milliard d’utilisateurs et 30 millions d’amis
Les chats, les chiens et autres adorables bestioles ont toujours été les stars d’Internet mais quand les tendances se font à leur détriment il est bon de les laisser de côté. Alors bye-bye les challenges "Put an Ice Cube on Your Cat" ou "Put It In a Bun" qui consistent respectivement à balancer un glaçon sur son chat pour le surprendre ou attacher les oreilles de son animal de compagnie comme un chignon.
4. Métro, boulot, vidéo
Faire le point sur son travail, sur son équilibre vie privée et professionnelle, changer de métier ou quitter un environnement qui ne nous convient plus, autant de démarches louables mais pourquoi les partager sur les réseaux sociaux ? Les vidéos de "Quiet Quitting" ou le hashtag #QuitMyJob ont pullulé sur TikTok en 2022 pour encourager un désinvestissement de la sphère professionnelle ou filmer et partager sa démission. Un précédent article de la RTBF mettait en garde : "Si la pratique offre un espace pour s’exprimer, de nombreux utilisateurs alertent quant à la démocratisation d’une telle pratique. Car, par une simple recherche internet, un employeur peut tomber sur ladite vidéo et ne pas vouloir recruter."