L’art peut-il nous en apprendre plus sur l’histoire de notre environnement ? C’est une question qui taraude les experts et expertes en la matière depuis des années. Une étude scientifique vient de mettre en évidence comment la pollution atmosphérique du 19e siècle s’est imprégnée dans les toiles de Claude Monet et de William Turner.
Londres est bien connue pour son fameux "smog", ce brouillard de pollution qui peut la recouvrir en un rien de temps. Au 19e et au début du 20e siècle, la ville était aussi sujette à de nombreux épisodes de pollution, un événement dont il est parfois difficile d’avoir des traces historiques. Sauf si l’on va jeter un œil du côté de certains grands peintres.
Durant sa période londonienne, Monet réalise un grand nombre de toiles en série. Entre 1900 et 1904, il ne peint pas moins de 41 versions de la même vue du pont de Waterloo qui enjambe la Tamise. L’ensemble devient un vrai symbole de l’impressionnisme, dans lequel chaque toile présente une ambiance, une "impression" différente.