"Elles sont essentielles parce qu’elles pallient une pénurie structurelle de personnel pour assumer les tâches vitales du soin à domicile", écrivent la CSC Bruxelles et le MOC Bruxelles dans un communiqué commun. "Pourtant, les travailleuses sans papiers ne sont pas protégées en cas d’agression ou de violences. Si elles les dénoncent en portant plainte, elles risquent d’être placées en centre fermé et expulsées. […] Elles ne bénéficient pas d’une assurance santé, de congé maladie, de congé de maternité, ni de salaire décent." Les crises énergétique et économique ont encore aggravé la situation.
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Le 25 novembre, les travailleuses de la Ligue ont demandé aux chef·fes de groupes bruxellois l’adoption d’une motion qui engage leur parti à soutenir au Parlement bruxellois une résolution portant sur leurs trois revendications : la protection lors d’un dépôt de plainte contre un patron abuseur, un accès au travail légal, un accès aux formations Actiris.
Elles ont également rappelé à l’État belge, la nécessité d’appliquer les conventions internationales : la Convention d’Istanbul contre les violences faites aux femmes, la Convention 189 de l’Organisation Internationale du Travail sur le travail domestique et les Directives européennes Sanctions et Victimes.