Les Classiques

Les trois questions à Cyril Saugrain après Paris-Roubaix : "Beaucoup de pression sur Quick-Step avant les Classiques ardennaises"

Les trois questions à Cyril Saugrain après Paris-Roubaix : "Beaucoup de pression sur Quick-Step avant les Classiques ardennaises"

Pour voir ce contenu, connectez-vous gratuitement

Comme après chaque Classique, notre consultant Cyril Saugrain s’est prêté au jeu des questions-réponses au micro de Rodrigo Beenkens. Au menu de ce débrief post Paris-Roubaix : la supériorité d’Ineos, à nouveau victorieuse, la science tactique d’un Wout van Aert déjà de retour à son meilleur niveau ainsi que la période de disette de l’équipe Quick-Step qui se poursuit course après course, semaine après semaine.

La première question portait donc sur la formation Ineos, victorieuse de Paris-Roubaix après avoir remporté l’Amstel Gold Race et la Flèche Brabançonne. Une passe de trois qui vient confirmer une très belle période collective : "Ce dimanche, la supériorité Ineos a été collective et individuelle. Elle a couru très juste, elle a été vigilante dans la 1e partie de course. Elle a senti qu’il y avait un coup à faire, elle a pris l’initiative de prendre la responsabilité de créer cette différence, de muscler le jeu d’entrée de jeu. Et finalement, elle a été supérieure individuellement parce que dans le final, van Baarle était le plus costaud."

Derrière l’impeccable van Baarle, Wout van Aert est donc venu arracher une superbe 2e place. Un résultat, forgé au courage, qu’on n’attendait pas forcément, le champion de Belgique sortant à peine d’une période de maladie. Alors que penser de ce retour (en forme) de WWA ? "Pleins de bonnes choses" analyse Cyril Saugrain. "Il a fait une course appliquée, comme souvent avec lui. Il n’a pas fait de faute. Après, il a eu un peu de malchance avec cette crevaison au mauvais moment. Et puis, je pense vraiment que la crevaison de Stuyven change aussi pas mal de choses dans le final. Mais il y a quatre jours, on ne savait même pas qu’il allait participer. Un peu comme Mathieu van der Poel au Tour des Flandres. Je pense vraiment que ce Paris-Roubaix lance bien la 2e partie de saison de van Aert."

Van Aert qui sourit, Quick-Step qui pleure, voici comment on pourrait résumer cette 119e édition de l’Enfer du Nord. Sevrée de victoires depuis le début des classiques printanières, la formation de Patrick Lefevere a (à nouveau) connu pas mal de désillusions sur les pavés de Roubaix. De quoi mettre plus de pression pour les classiques ardennaises ? "Evidemment. C’est dans l’ADN du sport, quand on aborde des objectifs avec un certain succès en amont, on les aborde avec plus de recul et moins de pression. Là, les choses ne se mettent clairement pas comme il faut. Ici, Lampaert devait arracher un podium, au final, il tombe à 5 kilomètres de l’arrivée en heurtant malheureusement un spectateur. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas…"

Inscrivez-vous aux newsletters de la RTBF

Info, sport, émissions, cinéma...Découvrez l'offre complète des newsletters de nos thématiques et restez informés de nos contenus

Articles recommandés pour vous