Malgré des troubles en hausse constante au cours des dernières années, une part importante des interviewés (59%) affirment se sentir mal informés sur les souffrances psychologiques. Et si les deux tiers des sondés déclarent avoir peur de ces troubles, plus de quatre sur dix confient qu'il est aujourd'hui - toujours - difficile d'en parler. Pourtant, près de sept répondants sur dix (69%) expliquent savoir vers qui se tourner en cas de telles souffrances.
Paradoxalement, à peine plus d'un tiers des répondants (39%) déclarent avoir consulté un professionnel de santé pour leur santé mentale.
D'après l'étude, les obstacles sont nombreux. Il est avant tout question de pudeur, 29% des personnes concernées déclarant avoir du mal à accepter de se faire aider et 24% faisant état d'angoisses liées au fait de consulter un médecin et ce, de manière générale. Reste le frein financier, à hauteur de 19%.
Seul le premier pas semble coûter aux personnes interrogées puisque celles et ceux qui ont franchi l'étape de la consultation ne le regrettent pas. Plus de huit sondés sur dix (85%) confirment que le professionnel s'est montré compétent, que ce soit le médecin traitant (83%), le psychologue (87%) ou le psychiatre (84%).