Une prophétie balayée par Sandeep Agrawal, urbaniste de l’Université de l’Alberta : "Le dispositif vise à fournir de meilleures connexions avec le reste de la ville" par une amélioration des transports publics. "Cette planification, c’est un processus continu, qui implique une consultation des citoyens aux différentes étapes de son élaboration", a-t-il ajouté.
À Oxford, des conseillers municipaux ont rapporté avoir été la cible d’injures en raison d’un projet visant à limiter, aux heures de pointe, la circulation des voitures sur les trajets de bus. Un article qui assurait à tort que les résidents seraient "confinés dans leur quartier et devraient demander la permission de le quitter, tout cela pour soi-disant 'sauver la planète'", a été largement relayé.
Un porte-parole du conseil communal a démenti ces assertions. Liam Walker, un élu conservateur de l’opposition, lui-même opposé à cette expérimentation, a lui aussi dénoncé sur Twitter des affirmations "totalement fausses".
"Dans le cas d’Edmonton, de Canterbury ou d’Oxford, chacune de ces critiques est une déformation du concept par le prisme d’une vision extrémiste avec comme seuls 'arguments' des mensonges, manipulations, insultes", regrette Carlos Moreno.