122 millions de personnes supplémentaires souffriront de pauvreté extrême d'ici 2030, selon un scénario où les inégalités vont s'accroître. Au sein des villes, les habitants et communautés les plus marginalisés socialement et économiquement sont les plus durement frappés. Le nombre de personnes vivant dans des campements sur les littoraux pourrait enfler si les Etats échouent à réduire pauvreté et inégalités.
Un développement des villes axé sur une forte demande en énergie les rend encore plus vulnérables au changement climatique et dépendantes des énergies fossiles.
L'adaptation au changement climatique dans les zones urbaines est essentielle pour la santé et le bien-être de la majorité de la population mondiale.
Selon le rapport, un phénomène de "gentrification climatique" a vu les communautés pauvres remplacées dans les zones les moins exposées par des populations plus aisées.
Fixer des normes d'efficacité pour les bâtiments et repenser l'urbanisme, avec par exemple des zones piétonnes, peut augmenter l'efficience des mesures d'adaptation.
Des solutions s'inspirant de la nature, comme des arbres, des toits végétalisés et des parcs permettent d'absorber l'excès d'eau en cas de fortes pluies, sont efficaces, bénéfiques pour la santé et créent des emplois si elles sont mises en place à grande échelle.
Le corps humain ne pourra pas s'adapter à certaines conditions climatiques extrêmes, entraînant des impacts "irréversibles".