2019, 2020, 2021. Trois éditions de la Vuelta, un seul vainqueur. Ou plutôt, un seul dominateur. Couronné pour la 3e fois consécutive, Primoz Roglic avait des allures de Roi d’Espagne ce dimanche à Saint-Jacques de Compostelle, n’en déplaise au Monarque espagnol Felipe VI.
Porteur du maillot rouge de leader dès la première étape à Burgos, le Slovène et son équipe ont toujours maîtrisé les débats sur un Tour d’Espagne toujours aussi piégeux et imprévisible. S’il a confié pendant quelques jours la tunique de leader à Taaramae, Elissonde et Eiking, Roglic n’a jamais semblé en danger face aux duos de Movistar (Mas, Lopez), Ineos (Yates, Bernal) et Bahrain (Haig, Mäder).
Déjà porteur du maillot 'rojo' 53 fois dans sa carrière, l’ancien sauteur à ski aura survolé cette Vuelta malgré une équipe plutôt fébrile dans la montagne. Un léger désavantage qu’il aura compensé par un tempérament résolument offensif illustré par ses attaques à distance sur la 10e étape et sur une mémorable 17e étape aux Lacs de Covadonga.