Le Major de Counter-Strike, l’une des compétitions les plus prestigieuses de la planète Esport, débarque à Paris à partir de lundi, mais aucune femme ne figure parmi les 24 équipes qualifiées pour l’événement, en théorie ouvert à tous. Discipline mixte, l’Esport - terme qui désigne les compétitions de jeux vidéo - reste un territoire souvent hostile aux femmes.
"Ça a toujours été un milieu très masculin et certains vivent mal l’intrusion des femmes dans leur sanctuaire", expliquait récemment à l’AFP Clément Coupart, alias "Rasmelthor", entraîneur sur le jeu Rocket League.
Alors qu’elles représentent la moitié des joueurs de jeux vidéo selon le dernier baromètre de l’association France Esports, les femmes sont très peu nombreuses à se lancer dans une carrière en esport où elles ne représentent, selon les estimations, que 5 à 10% des concurrents. "Kayane", spécialiste des jeux de combat, "Scarlett", joueuse canadienne de Starcraft II, ou encore "Karma", championne de Rocket League…
Face aux hommes, seule une poignée de joueuses a réussi à se forger un palmarès au haut niveau.