Train World à Schaerbeek accueille dès vendredi une nouvelle exposition temporaire évoquant une biodiversité dont la pérennité est compromise. Jusqu’au 5 novembre, Animalia proposera, au travers de sculptures réalistes et d’un éclairage scientifique, de se pencher sur une problématique "urgente" et qui ne se limite pas aux espèces animales vivant loin de chez nous.
Dans l’imaginaire collectif, la biodiversité est vite associée au célèbre panda noir et blanc ornant le logo d’une ONG internationale. Se dire que c’est une affaire qui ne concerne que la faune et la flore exotiques est faux. "La biodiversité est locale", rappelle Thierry Denuit, président de Train World en s’arrêtant devant un panneau illustrant les efforts d’Infrabel pour la sauvegarder.
Une dizaine d’espèces d’animaux vivant le long des voies est préservée grâce aux collaborations menées par le gestionnaire du réseau ferroviaire avec les autorités régionales et les associations de protection de la nature. Serpents, petits rongeurs, oiseaux… vivent en effet à proximité des 6.500 kilomètres de voies du réseau. "Biodiversité, climat…, on met un peu tout dans le même sac", situe François Schuiten scénographe de l’exposition. "On nous assène ces thématiques de manière souvent très théorique, avec des chiffres… Et finalement, l’information passe parfois au-dessus de nos têtes", ajoute le créateur des Cités obscures.