En dehors du Nutella, on retrouve l’huile de palme dans de nombreux cosmétiques, comme l’explique Sarah Ticku à Well and Good : "L’huile de palme est très courante parce qu’elle est vraiment bonne dans ce qu’elle fait. Vous la trouvez donc dans tout, des savons aux shampoings, c’est la raison pour laquelle votre shampoing mousse et nettoie. On la trouve dans les cosmétiques de couleur, donc tout comme le rouge à lèvres ou l’eye-liner, parce que c’est vraiment bon pour conserver la couleur."
Au lieu de se cacher derrière des noms compliqués sur les étiquettes, la solution de cette entreprise a été d’utiliser ce que la nature offre déjà (une levure qui produit naturellement de l’huile) et de lui donner un coup de pouce pour pouvoir la synthétiser biologiquement en laboratoire. Fabriquée par fermentation de cette levure, la première alternative microbienne à l’huile de palme, appelée l’huile de Torula, sentirait légèrement la carotte d’après l’entreprise car riche en caroténoïdes.
Ce processus de fabrication a même été adapté à l’échelle industrielle, produisant plusieurs tonnes d’huile à chaque fermentation. Si cette solution est viable pour les cosmétiques, nous sommes encore loin de pouvoir remplacer les milliards de litres utilisés dans le monde et produits massivement de manière non raisonnée.
C16 espère pouvoir soutenir les entreprises et asbl locales qui tentent de produire de l’huile de palme plus écologique et en prenant compte le fait que des milliers de personnes dépendent de cette industrie pour vivre.