Henry Gee, paléontologue et rédacteur en chef de Nature, pense que notre société n'en a plus pour longtemps à vivre.
Dans un article publié dans Scientific American, Henry Gee explique son point de vue sur la situation à laquelle l’humanité fait face aujourd’hui. Selon lui, nous sommes dans une phase de déclin inévitable et, même si des mesures drastiques étaient prises, il serait probablement trop tard pour inverser la tendance dans laquelle nous sommes, comme l’explique le LA Times.
En effet, plusieurs sources de problèmes pourraient prouver cette fin inéluctable :
- un manque de variation génétique,
- une baisse des taux de natalité,
- la pollution et le changement climatique,
- le stress causé par la vie dans des villes surpeuplées.
"La menace la plus insidieuse pour l’humanité est ce qu’on appelle la 'dette d’extinction'".
La dette d’extinction serait ce moment où les dégâts sont tels que rien ne peut arrêter la dégradation complète d’un milieu, d’une société, d’une civilisation. Selon lui, l’humain s’étant étendu sur l’ensemble de la planète et dominant toutes les parcelles de vie que la Terre peut offrir, nous arrivons à un trop-plein, notre espèce est trop dominante que pour continuer à exister de manière stable.