Le gouvernement libanais a annoncé lundi avoir démantelé "17 réseaux d’espionnage" travaillant pour le compte de "l’ennemi israélien", un média local indiquant que 35 personnes avaient été arrêtées lors de cette opération.
Ces réseaux avaient un rôle "local" et "régional", a assuré aux journalistes le ministre de l’Information par intérim, Abbas Halabi, à l’issue d’une réunion gouvernementale.
Ces "dix-sept réseaux d’espionnage pour le compte de l’ennemi israélien ont été démantelés après des filatures", a-t-il affirmé, sans préciser le nombre de personnes arrêtées.
Le journal libanais al-Akhbar, proche du Hezbollah – mouvement armé chiite pro-iranien et ennemi d’Israël- a indiqué pour sa part que 35 personnes avaient été arrêtées, dont des ressortissants libanais, palestiniens et syriens.
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Au moins 12 d’entre elles "savaient" qu’elles travaillaient pour le compte d’Israël, les autres étant convaincues de fournir des informations à des entreprises internationales ou à des ONG, selon le média. Certaines personnes arrêtées ont été libérées, d’après la même source.