Belgique

Libération d’Olivier Vandecasteele : les premières réactions politiques

L’illustration montre une grande banderole en faveur du travailleur humanitaire Olivier Vandecasteele, emprisonné en Iran, à l’extérieur, lors d’une session plénière du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

© Belga

Par Renaud Verstraete avec agences

Olivier Vandecasteele, le travailleur humanitaire détenu en Iran depuis le 24 février 2022, a été libéré et est en route vers la Belgique, a annoncé vendredi vers 11h30 le Premier ministre, Alexander De Croo. "Une chose a toujours prévalu : nous n’abandonnerons pas un compatriote innocent. C’est une responsabilité que je prends sur moi" a déclaré le Premier ministre. Il a également salué "le courage et la force de ses proches."

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Suite à l’annonce de la libération de l’humanitaire de 42 ans, les premières réactions affluent sur les réseaux sociaux. "Un jour à ne pas oublier" a tweeté le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne. Elio Di Rupo, le ministre-président du Gouvernement wallon, a fait part de son "soulagement pour Olivier et sa famille après 455 jours de cauchemar…" La ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden, a elle déclaré avoir "fait ce qui est juste".

La N-VA dénonce "la politique du chantage de Téhéran"

La N-VA a accueilli l’annonce de la libération d’Olivier Vandecasteele avec des sentiments partagés vendredi.

Si le chef de groupe de l’opposition nationaliste flamande à la Chambre Peter De Roover s’est félicité que l’humanitaire ait été libéré, il redoute à présent que les autres Belges encore en Iran puissent vivre demain la même mésaventure. "La Belgique impuissante face à l’Iran", écrit-il sur son compte twitter. 

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Peter De Roover appelle en conséquence le gouvernement fédéral à suspendre sans délai le traité d’extradition signé avec la république islamique. S’il se dit heureux pour l’otage et son entourage, le député nationaliste estime cependant que l’heure n’est pas à l’euphorie vu les circonstances de la remise en liberté du Belge contre la libération d’un terroriste condamné.

"La politique du chantage de Téhéran a pleinement réussi", affirme M. De Roover. Pour le chef de groupe nationaliste, en libérant Assadi, le gouvernement n’a pas respecté les modalités qu’avait fixées la Cour constitutionnelle. Le Parlement n’a pas plus été impliqué, contrairement à ce que Groen (dans la majorité, ndlr) avait demandé, note-t-il encore. Pour l’élu N-VA, la Belgique paie en réalité le prix fort pour cette libération et cela ne peut plus arriver.

Selon Théo Francken, Olivier Vandecasteele doit prendre ses responsabilités

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En janvier dernier, l’ancien secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration, Theo Francken (N-VA également) avait eu des mots durs pour Olivier Vandecasteele, lui reprochant de s’être rendu en Iran pour "des raisons privées" contre une série "d’avis négatifs de voyage très explicites". "Une personne qui voyage contre l’avis des Affaires étrangères en prend la responsabilité", avait alors fustigé l’ancien secrétaire d’Etat.

Extrait de notre édition spéciale de 18h30

Olivier Vandecasteele : les réactions politiques

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