Il y a l’immense championne de tennis Serena Williams et la star, assise à la même table que Beyonce, Oprah Winfrey ou Michelle Obama, dont l’aura et l’influence sont sources d’inspiration pour les femmes noires aux Etats-Unis. Sa prodigieuse carrière (23 sacres du Grand Chelem en 27 saisons), à laquelle elle mettra un terme à 40 ans après l’US Open, aura ouvert d’innombrables portes, repoussant en bien des domaines le champ des possibles.
Elle partage son formidable destin avec sa sœur aînée Venus : poussées par un père, Richard, qui voyait en elles "les deux prochains Michael Jordan du tennis féminin". C’est celui d’une enfant ayant grandi dans les années 1980 à Compton, alors repaire de gangs de Los Angeles, où les balles qui sifflaient n’étaient pas vraiment rondes et jaunes.
De quoi susciter des vocations : "j’ai grandi en la regardant jouer. Elle est la raison pour laquelle je joue au tennis", a récemment confié l’Américaine Coco Gauff, 18 ans, finaliste du dernier Roland-Garros.