Pourtant comme l’a rappelé Nathalie Dupont, porte-parole du collectif, des logements il y en a : "on construit 1325 logements à Coronmeuse mais aucun accessible pour nous. Il y a pourtant une proposition de la Ville pour qu’au-delà de 40 nouveaux logements il y ait une partie réservée à des loyers modérés. Liège essaye déjà de faire beaucoup mais Il faut aussi plus de solidarité des communes voisines. Il n’y a pas de crise du logement. Il y a des logements mais pas assez à prix accessibles alors il y a un rapport de force entre le propriétaire et les candidats locataires parfois plus d’une trentaine pour une annonce. Le propriétaire a le choix. Certains recalent les familles monoparentales, ceux qui n’ont pas de CDI, ceux qui sont au chômage ou au CPAS. La loi anti discrimination n’est pas appliquée. Quant aux familles nombreuses, elles ne trouvent pas non plus car des logements avec 4 ou 5 chambres sont impayables".
Des gens qui dorment dans les parkings, dans des caravanes près de Belle-île, des enfants menacés d’être à la rue, les associations en voient de plus en plus : "on propose aux parents de placer les enfants voire de séparer des fratries juste parce que les parents ne trouvent pas un logement ! C’est inhumain", s’insurge Benoît.
Encadrer, bloquer les loyers, réquisitionner les logements vides, construire plus de logements sociaux ou à prix modérés, lutter contre les discriminations, autant de mesures réclamées par ces associations.