Au cimetière de Robermont, le plus vaste de Liège, un "carré coronavirus" est apparu en 2020 au plus fort de l’épidémie de Covid-19.
Pour faire face à l’augmentation des inhumations, 82 tombes ont été creusées sur une parcelle gardée en réserve pour une future extension du cimetière.
La plupart des défunts étaient décédés du Covid-19. Il ne s’agissait nullement de les distinguer des autres mais bien de trouver une solution techniquement plus simple pour faire face à l’urgence.
A présent, les inhumations ont cessé à cet endroit. Deux défunts ont été transférés ailleurs mais les autres tombes resteront. Dans l’urgence, elles n’avaient pas pu être pourvues de monuments. Elles n’étaient surmontées que d’une simple butte de terre. Aujourd’hui, les choses ont changé. "Un peu plus des trois quarts ont un monument et la suite viendra.", explique Cédric Vanderbeeken, agent technique en chef au service cimetière de Ville de Liège.
