Qui décide des priorités en matière de politique criminelle ? En principe le ministre de la Justice après s’être concerté avec le Collège des procureurs généraux. Le ministre doit ensuite émettre des "directives de politique criminelle" qui encadrent l’action des parquets et des polices. Sauf qu’au fil des dernières années, constate Christine Guillain, professeure de droit pénal à l’Université Saint-Louis et membre de la Commission Justice de la Ligue des droits humains, le ministre ne le fait plus et on assiste à un déplacement du centre de décision: "On se rend compte que les directives de politique criminelle n’existent pas et c’est le Collège des procureurs généraux qui comble ce vide en adoptant des circulaires de politique de recherche et de politique de poursuite".
Un nouvel institut flamand des droits humains en plus d’Unia ? Trop complexe, selon le Conseil d’État
Flandre
La création d’un institut flamand des droits humains, comme alternative au centre fédéral Unia, va rendre le recours à...