Quelque 200 millions de personnes dans les régions pauvres seront exposées à une chaleur invivable et un demi-milliard seront confrontées aux ravages destructeurs de la montée des eaux, même si le monde respecte le plafond de +1,5°C par rapport à la fin du XIXe siècle visé par l'accord de Paris, ont-ils indiqué dans une étude publiée dans Nature.
Ce scénario est désormais considéré comme "optimiste" alors que les émissions de gaz à effet de serre restent à des niveaux record.
Pour le Giec, les politiques actuelles mènent plutôt vers un réchauffement de 2,7°C d'ici 2100.
La température moyenne à la surface de la Terre a déjà augmenté de près d'1,2°C depuis l'ère préindustrielle.
Si l'on veut éviter que de larges pans de l'humanité soient exposés à "des dommages importants (...), la juste limite doit être fixée à 1°C ou en dessous" et la concentration atmosphérique de CO2 - actuellement à 420 parties par million (ppm) - doit être réduite à 350 ppm, jugent les scientifiques.