Selon le Bureau fédéral du Plan, l’inflation devrait s’élever à 4,2% cette année, à 3% l’an prochain et à moins de 2% en 2025.
L’inflation ralentit donc mais reste néanmoins importante et pour y faire face, une nouvelle indexation des salaires est prévue en 2023. A la suite du dépassement de l’indice pivot attendu en septembre, "les allocations sociales et les salaires dans la fonction publique devraient être adaptés au coût de la vie, en d’autres termes augmentés de 2%, respectivement en octobre 2023 et en novembre 2023", écrit le Bureau.
Et si cette indexation des salaires est essentielle, estime Yvan Verougstraete, elle gagnerait à être mieux cadrée. Selon le vice-président des Engagés, l’indexation des salaires ne doit s’appliquer qu’à certains revenus. " Ma conviction, c’est que l’indexation devrait être automatique pour tout le monde jusqu’à un certain montant, par exemple de 4500 €. Au-delà, cela deviendrait une négociation individuelle. Parce que sinon, la différence entre les bas et les hauts salaires continue de s’agrandir. "
Selon Patrick Prévot, député fédéral PS, il est cependant très compliqué de pouvoir cibler l’indexation automatique des salaires. "J’y serais cela dit favorable pour permettre aux plus petits salaires de profiter davantage", affirme-t-il.