Le Pecorino Romano en est un exemple, l’Italie refuse d’appliquer une couleur orange ou rouge à ses produits du terroir. Les autorités italiennes ont donc financé des nutritionnistes pour proposer une autre étiquette, "Nutriform battery".
Contrairement au nutri-score, ce n’est pas un algorithme. Et l’étiquette italienne ne se base pas sur une portion de 100 grammes. Pour l’Italie en effet, le consommateur ne mange pas 100 grammes d’huile d’olive ou de parmesan et cela n’a pas de sens de juger un produit sur base des 100 grammes.
De plus, si un grand groupe industriel enlève un peu de sucre ou de sel dans de ces produits, il peut obtenir la lettre A ou B un feu vert ou jaune sur le nutri-score. Même si cet aliment n’est pas bon pour la santé, alors qu’en produits du terroir d’appellation contrôlée ne pourra pas modifier sa recette originelle. Dans le système italien, "Nutriform battery" propose d’analyser des portions en fonction des besoins alimentaires de la personne.
Le gouvernement italien monte aux barricades et l’Italie, le pays du régime méditerranéen par excellence, espère bien démontrer que manger les produits de la tradition européenne n’est pas mauvais pour la santé. Bien au contraire, le pays refuse qu’une étiquette influence les choix des consommateurs, mais estime qu’il faudrait plutôt enseigner à bien manger plutôt que de faire peur avec une étiquette.