Une nouvelle étude a découvert des rétrécissements dans les régions impliquées dans l’apprentissage, la mémoire et le jugement sur les scanners de cerveaux de personnes obèses.
L’obésité entraîne de nombreuses maladies et sachant que 60% de la population en Europe est en surpoids, la recherche scientifique peut aider à une meilleure compréhension des risques liés à ce fléau.
Une étude publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease décrit la découverte des scientifiques de l’Université McGill à Montréal : ils ont analysé les scintigraphies cérébrales de plus de 1300 personnes pour comparer les schémas de rétrécissement du cerveau chez les personnes obèses et chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.
Le surpoids dans la quarantaine a déjà été associé à un risque accru de développer la maladie d’Alzheimer ou la démence, mais cette nouvelle étude montre que les changements cérébraux chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer peuvent déjà être trouvés chez les personnes obèses, avant de développer la maladie.