L’option d’une extraction et d’un transport vers la mer du béluga égaré dans la Seine depuis bientôt une semaine est privilégiée par les autorités, a annoncé lundi la sous-préfète d’Evreux.
La piste de l’euthanasie écartée, trois options étaient encore sur la table ce week-end : une ouverture de l’écluse, le laisser finir sa vie "comme quelqu’un de très malade" ou bien l’extraction, avait indiqué la représentante de l’État.
"Il nous a semblé possible de réfléchir peut-être à un transport vers la mer. Dans l’intérêt de ce béluga ça peut se tenter, nous y travaillons ardemment. On est tous très contents de travailler sur cette option", a-t-elle déclaré. "Personne ne peut promettre qu’elle va réussir", a toutefois reconnu Isabelle Dorliat-Pouzet.
Étant donné la complexité de mouvoir un animal de cette dimension, pesant environ 800 kg, malade et décharné, la sous-préfète n’a pas été en mesure d’indiquer "quand, où et comment" cette délicate opération pourrait intervenir.
En outre, la Manche n’est pas toute proche : l’écluse de Saint-Pierre-La-Garenne (Eure), où le cétacé est entré de lui-même vendredi à 70 km au nord-ouest de Paris, se trouve à environ à 130 km de l’embouchure de la mer.
La préfecture de l’Eure a précisé à l’AFP que le transport pouvait se faire par péniche, voie terrestre ou hélicoptère.