Alors que les transactions pénales mises en place autour de l’opération 'main propres' font toujours débat, un nouvel épisode sportivo-judiciaire est venu frapper le football belge mercredi : la demande de renvoi en correctionnelle pour 14 personnes (11 personnes physiques dont Roger Vanden Stock et Herman Van Holsbeeck) dans le cadre de la vente du Sporting d’Anderlecht à Marc Coucke.
Un nouveau coup de projecteur sur les dérives du football belge que le CEO de la Pro League Lorin Parys ne peut pas ignorer. Nous l’avons intercepté mercredi soir lors du gala du Soulier d’Or.
"C’est bien qu’il y ait de la transparence, qu’on parle de tout ce qui a été mal géré par le passé", a-t-il avancé au micro de Pascal Scimè. "On suit cette affaire de près. On souhaite qu’il y ait de la transparence sur ce qu’il s’est passé pour éviter ce genre de choses dans le futur car nos fans méritent mieux."
S’il ne s’est pas montré vraiment tranchant en évoquant les suites de l’opération 'mains propres' en renvoyant la balle à la justice, Lorin Parys a tout de même admis que "la situation de nos clubs au niveau financier est précaire".
Pour résoudre ce problème, le CEO de la Pro League veut installer "des règles très sévères en termes de gestion financière". Des sanctions sont même envisagées pour les clubs qui ne gèrent pas bien leurs finances et cela pourrait aller "jusqu’à un retrait des points", annonce-t-il.
En février, la 'Pro League business school' sera mise à disposition des dirigeants du football belges pour "fortifier le management et l’éducation de nos administrateurs", a encore fait savoir Parys.
