Avec le début de la saison 2023 de cyclisme, l’équipe Lotto-Dstny découvre le nouveau statut de 'Pro Continental', soit la D2 du cyclisme. Les débuts sont encourageants puisqu’Arnaud De Lie a déjà permis à la formation belge de décrocher une première victoire sur la classique de la Communauté de Valence. Mais concrètement, que change cette rétrogradation à l’échelon inférieur ? Nous avons profité du stage préparatoire de Lotto-Dstny pour poser la question.
Au vu des sourires, de la bonne humeur et de l’esprit positif qui transpiraient au sein de l’équipe durant ce stage, la mauvaise nouvelle semble digérée. "Quand je vois notre effectif, l’ambiance, l’atmosphère et la condition des coureurs, je pense qu’on peut être confiant pour notre classement l’an prochain", estime le coureur namurois Sylvain Moniquet.
Au niveau du calendrier des courses, l’impact n’est pas important. Comme Lotto-Dstny fait pour l’instant partie des deux meilleures équipes du niveau 'Pro Continental', elle reçoit automatiquement une invitation sur toutes les grandes courses de la saison. Par contre, elle n’a plus l’obligation d’y participer. Ainsi, le staff a choisi de faire l’impasse sur le Giro, Tirreno-Adriatico, le Tour du Pays basque et le Tour Down Under. Un choix qui peut surprendre mais qui s’explique. "De l’extérieur, ça peut effectivement surprendre mais c’est un vrai choix réfléchi, pris avec toutes les données que nous avions en mains et via une dizaine de personnes. Ça va permettre de laisser de la place et de la liberté pour nos coureurs, leur permettre de souffler à certains moments, pour être meilleurs à d’autres moments. On pense que c’est le meilleur choix et on s’appuie là-dessus", justifie Maxime Monfort (directeur sportif et performance manager). "Dans le quotidien, ça ne change quasiment rien en fait. On peut choisir notre programme et on fait quand même toutes les plus belles courses", relance le coureur montois Sébastien Grignard.