Médecins, kinés, infirmières ou pharmaciens… Trop souvent les professionnels de la santé publique communiquent peu voire pas du tout entre eux. Avec les progrès technologiques et scientifiques, la médecine aujourd’hui, s’est de plus en plus spécialisée. Parfois au détriment de la prise en charge globale du patient. On redécouvre aujourd’hui l’importance et la nécessité pour les soignants de communiquer entre eux.
Une journée de l’interdisciplinarité
L’Université de Liège réunissait jeudi plusieurs centaines d’étudiants pour une journée consacrée à l’interdisciplinarité en matière de santé. Son objectif : développer la collaboration entre médecins, kinés, pharmaciens ou infirmières. Autour d’une table, les étudiants collaborent sur la prise en charge d’un cas fictif de patient. C’est le Docteur Hubert Jamart médecin généraliste qui anime l’exercice : "Il s’agit d’une dame de 87 ans qui vient s’installer chez sa fille et son beau-fils. Il n’y a pas d’ascenseurs, il y a des problèmes de mobilité… qu’il va falloir résoudre petit à petit avec l’ensemble des professionnels.
Qui peux intervenir ? Est-ce que c’est plutôt le médecin, le pharmacien ou le kiné ?
Qui peux intervenir ? Est-ce que c’est plutôt le médecin, est-ce que c’est plutôt le pharmacien ou le kiné ? Comment va-t-on transmettre ces informations d’une profession à l’autre ?" Médecin généraliste, Laetitia Buret enseigne l’interdisciplinarité à la faculté de médecine de l’ULiège : "personnellement puisqu’on est aussi praticien, on se rend compte effectivement qu’on ne communique pas suffisamment et qu’on ne collabore pas suffisamment. Pour reconnaître la complémentarité, l’intérêt de collaborer, il faut savoir ce qu’on va avoir comme plus-value et donc ce que les autres font, ce qui va permettre, on l’espère, de garantir encore plus la sécurité, la qualité des soins."
Toute seule dans notre cabinet médical, on ne pense pas nécessairement à tout !