Felice Mazzu s’est adressé pour la première fois aux médias ce vendredi à 5 jours de sa (re) prise de fonction en tant qu’entraîneur du Sporting de Charleroi. Moins de six semaines après la fin de son aventure au Sporting d’Anderlecht, l’enfant du Pays Noir s’est replongé dans un nouveau défi : déboulonner les Carolos de cette triste 12e place qu’ils occupent en Pro League.
"Ça fait du bien d’être à nouveau ici, de retrouver un passé plutôt jovial, positif et qui m’a apporté beaucoup de belles choses. Très honnêtement, je suis très content de retrouver l’ambiance familiale d’un club de foot", a entamé Mazzu, de retour à Charleroi après trois ans et demi d’absence.
Et c’est justement cet environnement qu’il connaît si bien qui l’a poussé à reprendre du service aussi vite, affirme-t-il. "Si la direction de Charleroi ne m’avait pas téléphoné, je ne suis pas certain que j’aurais relevé un défi aussi vite. J’ai accepté tout de suite car je connais la maison, car je savais que j’allais bien me sentir. Car c’est Charleroi et que ça me donne aussi l’occasion d’être très près de mon papa. Ce sont beaucoup d’éléments qui ont fait que je n’ai pas dû réfléchir et que j’ai dit 'oui' tout de suite", a répondu Mazzu.
"Ce n'est certainement pas un échec de revenir ici", a-t-il fermement affirmé. "Plus j'ai avancé dans les saisons et puis je me suis dit que le plus important pour moi, c'était d'être bien avec moi-même, d'être heureux et de me construire un projet de vie. Aujourd'hui, ce projet de vie est ici à Charleroi et je suis certain que je me sentirai au mieux par rapport à mon profil et à ma personnalité."
Le coach de 56 ans a préféré ne pas s’attarder sur son aventure à Anderlecht. "Il n’y a pas d’analyse à faire", a-t-il tranché. "Un entraîneur qui s’engage dans un club espère faire des résultats et durer le plus longtemps possible. Après si une des deux parties décide que ça ne doit plus continuer, il faut le respecter et l’accepter", a-t-il laconiquement commenté.