Le gouvernement s’est accordé vendredi en comité restreint sur l’avant-projet de loi de la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden.
Il s’agit de donner plus de moyens aux pouvoirs locaux pour contrôler et fermer des commerces impliqués dans la criminalité "déstabilisante", selon les mots de la ministre. Sont visés les secteurs et les activités économiques liés au crime organisé.
"Ces dernières semaines, les incidents en lien avec le milieu de la drogue ont montré que les narcotrafiquants n’opèrent plus dans l’ombre. La violence est monnaie courante et les citoyens ne se sentent plus en sécurité dans leurs propres rues", a affirmé la ministre dans un communiqué qui pointe la façon dont la criminalité organisée s’est immiscée progressivement dans le tissu local.