Les banques centrales doivent "maintenir le cap" et "faire plus" afin de lutter contre l’inflation persistante, a estimé jeudi la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva à l’AFP.
Pour l’heure, "le risque est qu’elles n’en fassent pas assez, pas qu’elles en fassent trop" face à l’inflation qui "reste têtue et persistante", a ajouté Kristalina Georgieva, comparant la hausse des prix "à une taxe versée par les plus pauvres".
"Si les banques centrales n’agissent pas, nous assisterons à un transfert des prix élevés de l’énergie et de l’alimentation vers l’inflation sous-jacente", a insisté la directrice générale du FMI.
Le risque est qu’elles n’en fassent pas assez, pas qu’elles en fassent trop