L’association de sauvegarde de cet édifice religieux du seizième siècle vient de déposer une demande de permis pour d’importants travaux de restauration. Deux phases de rénovation ont déjà été menées à l’intérieur : elles vont se poursuivre avec des interventions sur la voûte sculptée et sur les lambris et leurs peintures au pochoir. Mais c’est à l’extérieur que le chantier s’annonce le plus spectaculaire.
Le perron va être démonté et remonté à l’identique. Les huit marches qui le composent présentent des fissures et des signes de descellement, des dégâts provoqués par le passage de camions dans cette étroite rue en pente des coteaux liégeois. L’opération va être mise à profit pour procéder à des fouilles, qui devraient réserver quelques surprises.
La chapelle Saint-Roch en Volière est une dépendance de l’ancien couvent des cellites, construit lors d’une grande épidémie de peste en cité ardente voici cinq siècles, une confrérie reconvertie ensuite dans l’accueil des insensés. Le bâtiment a plusieurs fois été remanié, et la façade garde encore la trace d’une ancienne porte, ce qui laisse penser qu’il y a quelque chose sous le perron. Quelque chose, mais quoi ? Peut-être une crypte, ou les vestiges de maisons disparues. Les archéologues vont pouvoir intervenir en cours de la réhabilitation, chercher, et peut-être trouver…