Né le 20 juin 2001 à Olhão dans une famille sportive, Gonçalo Matias Ramos a 21 ans. Il naît dans une famille avec un ADN foot, son papa a d’ailleurs été international portugais chez les jeunes, jusqu’en U21.
Droitier, Gonçalo mesure 1m85 et évolue au poste d’attaquant. Arrivé en 2013 dans la capitale portugaise, Ramos est un vrai "produit" du Benfica où il a fait toutes ses classes à partir de l’âge de 12 ans, avant d’évoluer avec l’équipe B et d’enfin rejoindre l’équipe A en 2020 alors qu’il avait 19 ans. Depuis lors, le "gamin" joue et marque. 80 rencontres, 28 buts. Cette saison il domine même le classement des buteurs de son championnat. Une Liga Portugal moins suivie que les cinq grands championnats qui nous a réservé-là une belle surprise pour ce Mondial.
Si sa position favorite est d’évoluer en tant qu’avant-centre, il peut également prendre le rôle de deuxième attaquant voire de milieu offensif. Mais sa nature, c’est scorer. Et il est plutôt complet dans sa finition, comme il a pu nous le prouver face à la Suisse avec trois buts aux profils bien distincts.
Sa valeur marchande actuelle est la plus élevée depuis le début de sa carrière est est estimée autour de 24 millions d’euros. Une valeur marchande qui risque d’augmenter très rapidement si Ramos confirme sa prestation cinq étoiles. Lié jusqu’en juin 2026 à Benfica, il pourrait être approché dès cet hiver par des grosses écuries européennes.
Son triplé avec le Portugal ce mardi soir booste aussi ses stats avec la Seleçao : quatre rencontres pour quatre buts désormais. L’équipe nationale qu’il a connue des U17 aux espoirs avec 18 rencontres et 14 buts dans cette dernière catégorie.
Ramos a gagné un nouveau statut au Portugal ces derniers mois avec ses prestations de haut vol avec Benfica, tant en championnat qu’en Ligue des Champions. Il vient de prendre une dimension internationale avec un triplé dès sa première titularisation en Coupe du monde. Un fait rare qui ne s’était plus produit depuis Miroslav Klose en 2002 avec l’Allemagne. Gonçalo n’a plus qu’à confirmer, alors que l’ombre du meilleur joueur de l’histoire du Portugal plane toujours sur la Seleçao.