"Il n’est pas uniquement là pour prendre commande, faire déposer les assiettes et apporter l’addition, insiste Olivier Cornet. C’est l’intermédiaire entre la cuisine et le client. Il est là pour conseiller le client, vérifier s’il n’est pas allergique ou intolérant, ou encore conseiller un bon vin. Si on compare avec le théâtre, c'est l'éclairagiste et le metteur en scène".
Organiser ce concours du meilleur maître d’hôtel permet donc de mettre cette fonction trop souvent négligée sur le devant de la scène. Les jurés y participent d'ailleurs dans la même optique. "Notre but, c'est de promouvoir les métiers de la salle, de transmettre notre passion, explique Marie-Charlotte Pourtois, du restaurant La Menuiserie(Waimes). L'accueil, c'est la partie essentielle de l'expérience, la connaissance des langues notamment. Si l'accueil ne se fait pas correctement, le repas ne peut pas bien se passer".
Ce lundi, des étudiants de quatre écoles hôtelières du pays (l’Institut Notre Dame de Fleurus, l’Hotelschool ter Duinen de Coxyde, l’Ecole hôtelière provinciale de Namur et l’Hotelschool Ter Groene Poorte de Bruges) ont participé à ce concours coorganisé par les écoles hôtelières de Namur et de Bruges. Ils ont dû réaliser plusieurs épreuves : dresser une table ronde de quatre couverts, prendre les commandes à table de quatre personnes dont un bourgmestre, un anglophone et une personne allergique, servir un vin effervescent, réaliser deux Irish Coffee, servir des fromages belges et découper un poulet. Voilà un éventail des prouesses que doit pouvoir réaliser un maître d’hôtel, toujours en respectant le produit et son histoire.