Volley

Malgré la défaite, Roulers espère avoir marqué les esprits : "Donner envie aux jeunes de jouer au volley"

Matthijs Verhanneman

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Par Cédric Lizin et Thibaut Deplanque

Roulers pensait avoir fait le plus dur en s'imposant 0-3 à l'aller, mais Modène a réussi à renverser le club belge (0-3, puis victoire 9-15 au golden set) pour remporter la finale de la CEV Cup de volley.

Les Roulariens n'ont donc pas réussi à décrocher un deuxième titre européen, 21 ans après le premier, mais ils se "consoleront" en revoyant les images d'une salle remplie et d'un public en feu. Une véritable propagande pour le volley en Belgique.

"Après notre victoire 0-3 là-bas, nos attentes étaient très grandes, souligne Matthijs Verhanneman, joueur de Roulers. Nous sommes passés tout près de l'exploit, avec notamment deux balles de set dans le premier set. Aujourd'hui, c'est la désillusion et la déception qui dominent, mais d'ici quelques jours, on se dira qu'on a réalisé quelque chose d'incroyable pour le volley et le sport belge. La fierté sera bien là, mais pour l'instant, c'est difficile. Cela fait 15 ans que je joue ici, et c'était le match le plus spécial de toute ma carrière. C'est pour des rendez-vous comme celui-ci qu'on joue au volley. En Belgique, c'est compliqué d'inciter les jeunes à faire du volley. Surtout les garçons. J'espère que cette finale européenne inspirera les petits, qu'elle leur donnera envie de jouer au volley. J'espère qu'on aura au moins réalisé ça ! Comme en basket, il est possible d'avoir de grands clubs de volley en Wallonie. Mais le problème se situe aussi en Flandre, car il n'y a que 9 équipes en D1. Ce n'est pas assez. J'espère que cette finale aidera aussi les autres équipes."

"C'était une journée historique, fantastique pour le volley en Belgique, enchaîne Guy Juwet, président de la fédération nationale de volley. C'est impossible que cette finale ne soit pas un boost pour le volley dans notre pays ! Pour le moment, le volley est assez invisible ici : il y a notamment peu de matches retransmis à la télévision. Nous évoluons, nous voulons grandir : avoir plus de membres, mais aussi un niveau plus élevé. Cette finale est la preuve que nous allons y arriver ! Maaseik et Roulers se sont rencontrés en quarts de finale, sans cela, on aurait pu rêver de les retrouver tous les deux en finale. En Wallonie, Waremme et Guibertin travaillent dur pour y arriver également un jour. Nous évoluons dans la bonne direction, mais pas toujours à la vitesse que nous souhaitons."

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