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Mali : l'Afrique de l'Ouest exige des élections en février, nouvelles sanctions possibles

Le président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou

© Belgaimage

Les dirigeants ouest-africains réunis en sommet au Nigeria ont de nouveau exigé dimanche des élections en février au Mali et imposeront des sanctions supplémentaires dès janvier sans engagement des autorités maliennes en ce sens.

"Les chefs d'Etat, après de longs échanges, ont décidé de maintenir la date du 27 février 2022 pour l'organisation des élections au Mali. Ils ont décidé de l'entrée en vigueur de sanctions additionnelles en janvier 2022" si les autorités n'honorent pas leur engagement initial de tenir à cette date des élections censées ramener les civils au pouvoir, a dit devant la presse le président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou.


►►► À lire aussi : Au Mali, la junte lance une consultation cruciale, selon elle, mais contestée


Rassemblés à Abuja, les dirigeants des Etats membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) sont passés outre la tentative d'apaisement du président de transition malien, le colonel Assimi Goïta, qui s'était engagé avant le sommet à soumettre un calendrier électoral avant le 31 janvier. 

La Cédéao a par ailleurs décidé de maintenir les sanctions contre la junte qui a pris le pouvoir en Guinée le 5 septembre à la faveur d'un putsch. Ils ont réclamé un calendrier de retour des civils à la tête du pays.

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