Icône représentant un article video.

Cyclisme Mondiaux

"Manger à côté de van Aert ou Evenepoel, c’est un rêve de gosse" : les jeunes Wallons Maxence Place et Jens Verbrugghe s’émerveillent à Wollongong

Mondiaux de cyclisme : Interview de Maxence Place, coureur namurois chez les juniors

Pour voir ce contenu, connectez-vous gratuitement

Les deux seuls coureurs wallons de la délégation belge ont participé à la course en ligne des juniors ce vendredi aux Mondiaux de cyclisme à Wollongong, en Australie. Maxence Place et Jens Verbrugghe ont connu une course très compliquée, mais ils se sont consolés collectivement, grâce à la médaille de bronze de leur équipier belge Vlad Van Mechelen.

Maxence Place est Namurois, précisément de Mettet. À 18 ans, il participe pour la première fois à un championnat du monde et vit une expérience unique. "C’est incroyable de participer aux championnats du monde et de pouvoir représenter le pays", confie Maxence Place. "Le fait d’être en Australie rend ça encore plus spécial, il a fallu s’adapter avec le jet lag et tout ce qui va avec. Pendant une semaine, j’ai été bercé dans le gratin du cyclisme mondial, on était dans de très bonnes conditions. L’expérience était géniale. Même s’il faut bien évidemment garder la tête sur les épaules, on se sent un peu comme un pro. Manger à côté de Remco Evenepoel ou Wout van Aert, c’est un rêve de gosse ! On est à côté d’eux et on ne s’en rend pas vraiment compte. Les différentes catégories, juniors, espoirs, etc, restent la plupart du temps ensemble, mais on a aussi l’occasion de croiser les professionnels et d’échanger quelques mots avec eux. C’est un rêve, mais il faut rester sérieux pour rouler sur le vélo".

Philippe Gilbert a été une inspiration, il nous a mis des étoiles plein les yeux

La délégation belge en Australie comprend une cinquantaine de personnes dont, seulement, trois francophones. Mais pour Maxence, aucun problème d’intégration. "J’ai la chance de bien me débrouiller en néerlandais, donc l’intégration se passe bien. Mais c’est certain que si tu es Wallon et que tu ne parles pas néerlandais, c’est compliqué. Moi, j’ai été bien accueilli !".

"J’ai toujours fait du foot et du tennis jusqu’à mes 12 ans. Et puis, en regardant le Tour de France à la télévision, j’ai un jour pondu à mes parents que je voulais faire du vélo de route. Ils m’ont d’abord inscrit dans un club de VTT, mais je suis vite passé à la route car c’est ce que je voulais. Philippe Gilbert a évidemment été une inspiration et a contribué à mon passage dans le vélo. Il nous a mis des étoiles plein les yeux. Les années sont passées et me voilà ici, aux Mondiaux".

Malheureusement, en course, Maxence Place a souffert et n’est pas vraiment satisfait de sa prestation. "La course est partie est très vite et il m’a fallu deux tours pour me mettre dedans. Après, ça a été mieux mais j’ai pris des gels que je n’ai pas digérés du tout ! Pendant quasiment toute la course, j’ai eu un poids sur le ventre. J’ai même quasiment dû vomir. Personnellement, ma course ne s’est pas bien déroulée du tout mais je suis content de voir que Vlad Van Mechelen a réussi à décrocher la médaille de bronze, collectivement c’est cool. Mais je reste déçu de terminer d’une telle façon".

Mondiaux de cyclisme : Interview de Jens Verbrugghe, coureur liégeois chez les juniors

Pour voir ce contenu, connectez-vous gratuitement

Evenepoel et van Aert viennent nous demander comment ça va, donnent des conseils et c’est sûr qu’on écoute !

Comme Maxence Place, Jens Verbrugghe a vécu une course compliquée. Après ses déboires sur le chrono, le fils de Rik Verbrugghe espérait se refaire, sans succès. "J’ai été lâché dès le deuxième tour, donc pour la Belgique ce n’était pas bien parti. Heureusement, Vlad Van Mechelen était à l’avant de la course et il a pu claquer le sprint pour la troisième place, c’est parfait. D’un point de vue personnel, ce sont des championnats du monde à oublier. J’étais venu ici pour plus, surtout dans le chrono", analyse le coureur de Chaudfontaine.

"Maintenant, je me dis aussi que c’est une expérience de vie que je ne revivrai peut-être jamais. Les mauvais moments rendent plus fort. J’ai fait le voyage jusqu’en Australie, j’ai côtoyé les pros, on a reçu un super encadrement. C’est sûr qu’en voyant van Aert et Evenepoel, on essaie un peu de faire comme eux. Être avec ses idoles à l’entraînement et à l’hôtel, ça fait rêver et ça donne envie d’arriver à leur niveau. Il ne faut pas croire que parce qu’ils sont pros, ils nous évitent. Ils sont abordables, ils nous demandent comment ça va et avant la course juniors, ils ont conseillé toute l’équipe. Ça fait plaisir à entendre et c’est sûr qu’on écoute leurs conseils !", conclut Jens Verbrugghe.

Inscrivez-vous aux newsletters de la RTBF

Info, sport, émissions, cinéma...Découvrez l'offre complète des newsletters de nos thématiques et restez informés de nos contenus

Articles recommandés pour vous