Le taux médian de contamination était de 9,5 microgrammes par kilo, selon leur étude publiée dans Environmental Research. Sur les échantillons contaminés, trois quarts étaient des PFOS, un des contaminants les plus courants et les plus nocifs parmi les milliers qui constituent les PFAS.
Manger un poisson d'eau douce revient à boire pendant un mois de l'eau contaminée à hauteur de 48 parties de PFOS par milliard de milliards. L'eau est considérée saine à boire si elle ne contient pas plus de 0,2 partie de PFOS par milliard de milliards, selon l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) dans sa nouvelle recommandation.
Les taux de PFAS constatés dans les poissons d'eau douce pêchés dans la nature se sont avérés 278 fois plus élevés que ceux identifiés dans les poissons d'élevage vendus dans le commerce.
"Je ne peux plus regarder un poisson sans penser à sa contamination aux PFAS", explique David Andrews, scientifique de l'ONG Environmental Working Group, qui a mené l'étude et grandi en péchant et mangeant du poisson sauvage.