Monde

Manifestation anti-pass à Paris : une enquête ouverte sur des pancartes jugées antisémites

Manifestation anti-pass sanitaire à Paris, le 14 août 2021

© AFP

Une enquête a été ouverte dimanche en France sur des pancartes brandies la veille lors de la manifestation parisienne contre le pass sanitaire que le préfet de police avait signalées à la justice comme antisémites, a-t-on appris auprès du parquet.


A lire aussi : Quels sont les slogans et symboles des manifestations anti pass sanitaire en France ?


L’enquête vise le chef de "provocation publique à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée", a précisé le parquet de Paris. Les investigations ont été confiées à la brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP), a-t-il ajouté.


A lire aussi : En France, un antisémitisme de plus en plus visible ?


A l’issue des défilés parisiens contre le pass sanitaire samedi, le préfet de police avait annoncé sur Twitter signaler à la justice des pancartes antisémites brandies par des manifestants. Le préfet avait agi en application de l’article 40 du code de procédure pénale, qui impose à toute autorité ayant connaissance d’un crime ou d’un délit de le signaler à la justice. Sur la photo accompagnant le tweet, on distingue deux pancartes avec l’inscription "Qui ?".

Ce slogan antisémite est apparu à plusieurs reprises dans les cortèges anti-pass en France à la suite d’un entretien accordé en juin sur la chaîne CNEWS à un général à la retraite, Daniel Delawarde, signataire d’une tribune évoquant "le délitement" de la France publiée par l’hebdomadaire Valeurs actuelles. A la question "qui contrôle la 'meute médiatique'?", il avait répondu "la communauté que vous connaissez bien", avant d’être coupé par le présentateur, Jean-Marc Morandini.


A lire aussi : L’Union européenne appelle à la vigilance contre les actes d’antisémitisme


Une enseignante, ex-membre du Front national et ex-élue locale, qui avait manifesté samedi dernier à Metz avec ce slogan sur une pancarte, accompagné de noms de responsables politiques, hommes d’affaires et d’intellectuels pour la plupart juifs, sera jugée en septembre pour provocation à la haine raciale.


►►► A lire aussi : Antisémitisme, antijudaïsme,… Quelles origines pour ces exclusions ?


 

Manifestation anti-pass à Paris : une enquête ouverte sur des pancartes jugées antisémites
Manifestation anti-pass à Paris : une enquête ouverte sur des pancartes jugées antisémites © Belga

Ce slogan antisémite est apparu à plusieurs reprises dans les cortèges anti-pass en France à la suite d’un entretien accordé en juin sur la chaîne CNEWS à un général à la retraite, Daniel Delawarde, signataire d’une tribune évoquant "le délitement" de la France publiée par l’hebdomadaire Valeurs actuelles. A la question "qui contrôle la 'meute médiatique'?", il avait répondu "la communauté que vous connaissez bien", avant d’être coupé par le présentateur, Jean-Marc Morandini.


A lire aussi : L’Union européenne appelle à la vigilance contre les actes d’antisémitisme


Une enseignante, ex-membre du Front national et ex-élue locale, qui avait manifesté samedi dernier à Metz avec ce slogan sur une pancarte, accompagné de noms de responsables politiques, hommes d’affaires et d’intellectuels pour la plupart juifs, sera jugée en septembre pour provocation à la haine raciale.


►►► A lire aussi : Antisémitisme, antijudaïsme,… Quelles origines pour ces exclusions ?


Extrait de notre JT du 9 août :

Inscrivez-vous aux newsletters de la RTBF

Info, sport, émissions, cinéma...Découvrez l'offre complète des newsletters de nos thématiques et restez informés de nos contenus

Sur le même sujet

Articles recommandés pour vous