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Manifestations au nom de la "liberté" : mais quelle liberté ?

"Marche pour la liberté", Bruxelles, 19 décembre 2021 : les manifestations contre les mesures sanitaires convoquent fréquemment la notion de liberté comme valeur centrale.

© Belga

Par Sylvia Falcinelli

Elle est sur toutes les lèvres, la liberté, et en particulier aujourd’hui sur celle de nombreux manifestants qui réagissent aux mesures sanitaires. C’est en son nom que certains s’opposent au pass sanitaire, à la vaccination, aux restrictions diverses liée à la gestion politique de la crise sanitaire. C’est le cri de ralliement de plusieurs manifestations récentes de protestation : convoi "de la liberté", marche européenne "pour la liberté et la démocratie", "Marche pour la Liberté"… Et on la retrouve aussi dans le nom d’asbl participant à leur organisation, comme "Belgium United for Freedom" ou "Europeans United for Freedom".

La liberté, étendard de la contestation. Mais quelle "liberté"? De quelle conception de la liberté s’agit-il ici ? En quoi cela raconte-t-il une dimension de notre société aujourd’hui ? Et en quoi cette valeur peut-elle mobiliser une diversité d’attentes parmi ceux qui la brandissent ? Décoder ce mot, dans son contexte, c’est peut-être se donner une chance de comprendre avec plus de finesse les mouvements de protestation actuels. Plusieurs spécialistes nous donnent ici leur éclairage – pour donner à penser, sans prétendre faire le tour de cette bien vaste question.

Bayonne, France, 9 février 2022
Bayonne, France, 9 février 2022 © AFP – GI

Le mot liberté, un "signifiant vide"

"Il y a certains mots dont la signification peut varier du tout au tout, qui sont tellement polysémiques, tellement anciens, qui au fil du temps se chargent de différentes significations et à un moment donné peuvent être un signifiant vide". Voilà pour le premier constat. C’est celui de Laura Calabrese, professeure d’analyse de discours à l’ULB et présidente du centre de recherche en information et en communication (ReSIC).

Dans le discours politique, le mot liberté est partout : il est dans le discours d’extrême gauche, d’extrême droite, partout, ce sont des signifiants vides que chacun peut comprendre à sa sauce.

Mais si le sens du mot, pris isolément, ne s’impose pas, c’est différent lorsque le discours qui le porte est pris en compte. Un discours qui s’est construit ici pendant la pandémie et qui colore la compréhension du mot dans le contexte actuel.

"Le sens des mots abstraits doit être compris selon le contexte", appuie Laura Calabrese. "Il ne faut pas être naïf par rapport au sens des mots. Même s’il y a des mots très polysémiques, très vagues, on peut comprendre le sens d’un mot à l’intérieur d’un discours. C’est l’exercice qu’on fait avec les étudiants. Ce n’est pas dans le dictionnaire mais au travers de l’usage qu’on sait ce que liberté veut dire dans ce discours : la liberté individuelle par-dessus le bien commun."

Pour cette spécialiste, dans le contexte de la pandémie, le mot liberté doit être interprété dans le cadre d’un discours "libertarien", un courant d’idées qui fait primer les libertés individuelles de façon absolue, et où l’Etat n’a aucun rôle à jouer.

"Convoi de la Liberté" – France, 13 février 2022
"Convoi de la Liberté" – France, 13 février 2022 © AFP – Lo Presti

"En ce moment, il y a un clivage très fort entre ceux qui pensent que le bien commun doit primer et ceux qui pensent que les droits individuels doivent primer. Cette dénomination est porteuse de ce clivage", poursuit la spécialiste des discours. La référence à la "liberté" dans la dénomination des marches, manifestations ou autres convois prend selon cette analyse un tour polémique, sur base d’un discours implicite.

"Ça ne veut pas dire que tous les gens à la manifestation adhèrent à tous les aspects de ce discours", précise Laura Calabrese. "Les gens en ont marre. Une chose sont les discours, une autre est comment se constituent les mouvements sociaux."

On a donc ici schématiquement l’individu versus le collectif, la liberté versus le bien commun. Un clivage sur lequel François Ost est revenu dans son récent "Abécédaire d’une pandémie" (Anthemis).

Un clivage à dépasser

Le juriste et philosophe François Ost était récemment l’invité de l’émission Déclic, dans laquelle il est venu présenter son ouvrage sur les mots de la crise sanitaire. Parmi eux, on retrouve "la liberté" – quelques pages y sont consacrées.

Il y identifie une question qui est selon lui apparue centrale au cours de la pandémie : "la tension, apparue plus claire que jamais, entre les aspects individuels de la liberté, qui tirent du côté de l’autonomie et sont toujours menacés de repli sur le "privé", et, de l’autre côté, ses aspects collectifs, qui tirent du côté de l’hétéronomie et sont toujours suspects de verser dans la contrainte et l’autoritarisme."

Lui aussi identifie donc un clivage mais pour lui, dans son observation de la société, la démarcation se situe entre l’individu – "assimilé à la liberté" – et le collectif – "associé au pouvoir (le système)", là où Laura Calabrese situait le clivage, dans son analyse des discours, plutôt entre l’individu et le bien commun. Cette nuance, chez François Ost, vient souligner que le pouvoir n’est pas automatiquement du côté du bien commun – on y reviendra. Par ailleurs, on peut complexifier aussi l’association entre individu et liberté.

Ce sont ces nuances qui permettent peut-être de dépasser le clivage, la tension – légitime et inévitable, selon François Ost - entre ces deux pôles, individu versus collectif : "la seule question pertinente est plutôt d’aménager leurs rapports, en vue, du côté de l’individu, de poursuivre une liberté socialisée plutôt qu’une licence robinsonienne (se croire autorisé à tout, comme si on était seul au monde), et du côté de la société, d’exercer un pouvoir soucieux de promouvoir l’autonomie des individus."

Revoir l’invité de Déclic (à la 21e minute) – 16 février 2022 :

La liberté comme "non interférence"…

Creusons un peu. D’abord, que signifie préférer une liberté socialisée à une licence "robinsonienne"? Schématiquement, cela revient à tenir compte des autres ou pas. Et toujours schématiquement, cela renvoie à deux grandes conceptions de la liberté : la liberté comme "puissance d’agir" ou comme "non interférence". C’est ce qu’explique Edouard Delruelle, professeur de philosophie politique à l’ULiège.

Dans la conception comme "non interférence", "on voit la liberté comme le fait que ni l’Etat ni autrui ne peut interférer dans ma sphère privée, sur les choses qui m’appartiendraient en propre", développe-t-il.

"C’est une conception très 'propriétariste' de la liberté : je suis propriétaire de mon corps, de mes opinions, de mon domicile, de mon entreprise, etc. Si je suis propriétaire de mon corps, j’ai la liberté de me faire vacciner ou pas, qu’il n’y ait pas d’interférence par exemple d’une obligation vaccinale ; je suis propriétaire de mon opinion, je peux tenir des propos racistes, par exemple."

Les philosophes "libertariens" défendent cette conception de façon radicale. "Ils ne vont accepter de pouvoir de l’Etat que purement procédural, un Etat qui ne doit pas essayer de construire le collectif : l’Etat doit uniquement veiller à une interaction pacifiée entre individus."

Paris, 12 février 2022 – au sein du "Convoi de la Liberté"
Paris, 12 février 2022 – au sein du "Convoi de la Liberté" © AFP – SAMEER AL-DOUMY

Poussée à un certain point, cette conception de la liberté devient absurde

"Mon corps m’appartient", ça ne vous dit rien ? Ce slogan féministe renvoie à "un grande conquête de la modernité, un acquis fondamental", poursuit Edouard Delruelle, qui souligne que nombre de ses étudiants définissent intuitivement la liberté dans cette lignée. Mais, "poussée à un certain point, cette conception de la liberté devient absurde", estime-t-il.

Pourquoi et quel serait pour lui le point de bascule ? "C’est une conception qui ne prend par exemple absolument pas en compte l’égalité. C’est une conception qui nie notre interdépendance. Le point de bascule c’est quand on oublie que nous ne sommes jamais libres qu’avec les autres et dans un cadre fixé par l’Etat. Croire que nous sommes libres tout seuls, c’est une fiction, nous sommes tout le temps dans l’interdépendance, nous dépendons constamment d’autrui et de l’Etat y compris pour garantir cette liberté, donc pour la négocier."

Pour reprendre l’exemple de la santé : "En termes politiques, ce n’est pas une addition de capitaux privés. La santé, c’est aussi un bien public : elle dépend de l’environnement dans lequel je suis, de l’air que je respire, de l’accessibilité des soins, du fait que les hôpitaux ne soient pas saturés…"

…Ou la liberté comme "puissance d’agir"?

La conception de la liberté comme "puissance d’agir" semble plus pertinente au philosophe : "Une liberté comme puissance d’agir, comme autonomie, comme capacité de faire. C’est une conception qui ne nie pas le respect de la vie privée, ni la propriété privée mais qui intègre les interdépendances et les interférences. A ce moment-là on ne va pas chercher la non-interférence mais on va en chercher qui ne soient pas de la domination, de l’arbitraire, de la souffrance."

Il s’agit donc de chercher quelles seraient les meilleures interférences, et "c’est une question de négociation". Notons que selon cette conception, la question de "l’égale liberté" se pose aussi.

Voilà qui amène la question des conditions qui permettent d’être libre : "Je suis libre si j’ai un travail agréable et correctement rémunéré, si j’ai un système de soins de santé efficient, si j’ai eu accès à l’éducation, et donc que je suis émancipé et que je peux avoir accès à davantage de culture, de savoir, etc."

Si l’on adhère à cette dernière conception, dans un contexte de pandémie, la liberté ce n’est pas seulement celle d’accepter ou refuser un vaccin, c’est aussi celle qui découle du fait de pouvoir compter sur des hôpitaux fonctionnels par exemple. Intégrer ce type de dimension n’implique ceci dit pas de conclusion évidente sur l’obligation vaccinale ou le pass sanitaire : voilà où peut se jouer la "négociation" nécessaire. Et où peuvent naître débats, tensions ou oppositions. Evidemment, cela complexifie l’approche.

Par ailleurs, et à nouveau, si le discours lié aux manifestations de protestation actuelles repose davantage sur une vision de la liberté comme "non interférence", on ne peut pas en déduire que tous les manifestants sont des libertariens qui s’ignorent.

Ce courant d’idées est présent, mais à quel point ? D’autant que la conception de la liberté comme "puissance d’agir" n’empêche pas la critique et l’inquiétude sur l’atteinte aux libertés non plus. "Ces mouvements sont très composites et hétéroclites, nous les politologues, on est tout perdus", confie Edouard Delruelle.

Paris, Champs Elysées, 12 février 2022 – au sein du "Convoi de la Liberté"
Paris, Champs Elysées, 12 février 2022 – au sein du "Convoi de la Liberté" © AFP

Rôle de l’Etat : le "malentendu"

Pour mieux comprendre comment s’articulent la revendication de liberté et la critique de l’action étatique, il n’est pas inutile de prendre un peu de recul historique. Anne-Emmanuelle Bourgaux est constitutionnaliste et professeure en droit public (UMons, ULB), très attentive aux questions relevant de la démocratie.

Elle commence par souligner un point positif : l’engouement contemporain pour les droits et libertés.

On peut s’enthousiasmer qu’au XXIe siècle, le progrès de la démocratie fait que les droits humains ont la cote, c’est ça aussi la démocratie. Ça fait partie du constat qu’on atteint une maturité démocratique, que les citoyens mobilisent le fait d’avoir des droits et libertés.

La constitutionnaliste rappelle qu’au XIXe siècle, on avait une conception libérale de l’Etat, "selon laquelle pour être heureux on avait besoin que l’Etat s’abstienne de faire certaines choses : c’est comme ça qu’on retrouve dans notre Constitution ces belles libertés politiques, l’inviolabilité du domicile, la liberté d’expression, le fait que ce n’est que dans certaines conditions que l’Etat va pouvoir nous arrêter…".

Au XXe siècle, ça ne suffit plus. "Après la deuxième guerre mondiale et l’avènement de l’Etat providence, on a dépassé l’idée que l’Etat devait juste nous laisser tranquilles. On est arrivé à une vision active des droits et libertés : l’Etat doit faire des choses pour nos droits culturels, pour nos droits économiques et sociaux."

Le XXIe siècle est celui de l’approfondissement : "de plus en plus, on se demande si les générations à venir n’ont pas aussi des droits, pour certains si les animaux n’ont pas des droits, etc."

Le bémol, c’est cette attente terrible qu’il suffit de brandir ces droits et libertés pour clore le débat ; or au grand jamais ces droits et libertés ne sont absolus.

Pour Anne-Emmanuelle Bourgaux, il y a un malentendu, qui s’exprime aujourd’hui aussi bien dans le cadre des manifestations actuelles que dans la société en général. "Il y a une demande de valorisation des droits humains mais ils ne sont pas absolus parce qu’on vit en collectivité." La conquête des droits et libertés ne signifie pas que l’Etat ne peut rien faire. Cela signifie qu’il ne peut pas faire n’importe quoi : "on définit les conditions selon lesquelles l’Etat peut intervenir dans nos sphères de droits et libertés et on contrôle ces conditions."

Restreindre la liberté : oui si…

Il y a trois grands principes : "La première condition c’est la légitimité de l’objectif : ce n’est pas pour n’importe quelle raison que l’Etat va pouvoir restreindre nos droits et libertés. Deuxièmement, c’est la proportionnalité : même s’il poursuit un but légitime, il y a une proportionnalité qui doit être respectée entre la recherche d’une forme d’intérêt général, de l’objectif qu’on poursuit et le respect de ces droits et libertés – et cette balance est extrêmement délicate et discutable. Et troisième chose, c’est le principe de légalité. La Convention européenne de Strasbourg spécifie que ce soit en tout cas une norme claire, prévisible, accessible, dans cette idée qu’on peut restreindre nos droits et libertés mais que nous, on doit pouvoir savoir exactement comment, de manière claire, transparente, accessible."

A l’énoncé de ces trois principes, on comprend bien qu’un certain nombre de citoyens peuvent estimer que l’Etat ne les a pas forcément respectés, ou pas toujours. Ceux qui doutent de la dangerosité du coronavirus, par exemple, peuvent difficilement reconnaître une légitimité quelconque aux mesures sanitaires.

D’autres peuvent reconnaître cette dangerosité mais juger que la proportionnalité n’est pas respectée : on l’a vu notamment lors de la fermeture du secteur culturel de façon isolée et alors que des protocoles sanitaires avaient été mis au point. La balance étant difficile à établir, nombre de mesures pouvaient et peuvent prêter à discussion – le masque, le CST… Chacun peut porter son propre jugement, d’autant plus dans un contexte où peu de balises ont été publiquement délibérées, les parlements ayant été globalement laissés de côté. 

Quant à l’établissement de normes claires, prévisibles et accessibles, nombreux sont ceux qui y ont perdu leur latin, que ce soit parmi les citoyens, les journalistes ou les représentants politiques eux-mêmes.

Si l’on en revient à la conception, expliquée par Edouard Delruelle, de la liberté comme "puissance d’agir", qui tient compte des interférences – donc de l’action étatique, ces trois principes démocratiques entrent en jeu pour contribuer à juger si les interférences relèvent ou non "de la domination, de l’arbitraire, de la souffrance". Et pour en revenir à François Ost, on voit ici comment l’autorité publique peut à un moment être soupçonnée d’autoritarisme, et de manquer à l’exercice d’un "pouvoir soucieux de promouvoir l’autonomie des individus."

Ce mécontentement-là ou cette inquiétude-là, qui s’expriment au sein de la société et ne relèvent pas d’une conception purement individualiste de la liberté, font-ils partie des motifs de ceux qui défilent au nom de la "liberté"? Où et comment peuvent-ils se faire entendre aujourd’hui ? On est en tout cas loin d’une vision qui opposerait simplement individu/liberté et collectif, de façon caricaturale.

Liberté : et l’extrême droite ?

Difficile d’évoquer ces manifestations et leurs organisateurs sans évoquer les liens avérés qui peuvent être établis avec l’extrême droite. Le JT de la RTBF y a d’ailleurs consacré un reportage à revoir ici (en date du 24 janvier 2022, à propos de la manifestation européenne) :

Comment comprendre cette présence et cet investissement de l’extrême droite sous une bannière qui a priori ne lui appartient pas ? Pour Anne-Emmanuelle Bourgaux, cette appropriation de la liberté, c’est un classique :

L’extrême droite ne prétend pas être dictatoriale, despotique ou anti droits et libertés, c’est un classique qu’elle mobilise sur les thèmes de la démocratie et des libertés.

Et de pointer un danger, qui concerne les mondes politique et médiatique en particulier, celui de "réduire toutes les manifestations ou les mécontentements qui s’expriment vis-à-vis de la crise sanitaire ou sociale à l’extrême droite, parce qu’alors là on avalise ou on accepte que, quand il y a ce type de manifestation au nom des droits de l’homme, c’est l’extrême droite. Or on sait bien que les critiques qui peuvent être formulées, à tort ou à raison, vis-à-vis de la crise sanitaire ou sociale ne sont pas leur monopole exclusif. Sinon c’est une confiscation de la promesse de la démocratie, on accepte que ce soit confisqué par ceux qui précisément en sont les ennemis. On les aide à confisquer."

L’enjeu pour elle est de réussir à sortir d’une certaine polarisation de la société entre les "pour" et les "contre" : "il faut lutter contre cette binarisation en acceptant qu’il peut y avoir des critiques de la gestion sanitaire ou de la gestion sociale sans être d’extrême droite ou complotiste et dans l’autre sens, qu’on peut défendre les mesures sanitaires sans être des inféodés à la majorité gouvernementale ou à la politique."

La liberté, les droits humains, pourraient-ils se retrouver de plus en plus connotés "extrême droite" au fil de la répétition des marches et manifestations ? La question reste ouverte. Si certains manifestants déplorent leur présence sans se laisser rebuter, d’autres pourraient renoncer à se mobiliser, par crainte d’y être assimilés, entre autres cas de figure.

"Il y a des demandes en termes de démocratie auxquelles il faut répondre autrement que par une assimilation à l’extrême droite, d’autant plus que les parlements ont été bypassés. On ne peut pas répondre à ces gens uniquement en organisant des codeco, des FAQ et des communiqués sur Twitter, ce n’est pas raisonnable", tranche la constitutionnaliste tout en espérant que l’on retrouve des zones de débat et de dialogue, sans polarisation. "Il faut reconnaître qu’il n’y a pas une mais plusieurs critiques de la gestion sanitaire et qu’en démocratie, on débat tout simplement."

Des débats où aborder, aussi, cette question de la liberté et de la diversité d’attentes qu’elle charrie, sans qu’il soit évident aujourd’hui de prendre la juste mesure de leur poids relatif au sein des mobilisations qui en portent le nom.

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