Les autorités iraniennes ont annoncé mercredi avoir inscrit sur leur liste noire des entités et individus britanniques, quelques jours après que Londres a imposé des sanctions à la police des mœurs iranienne au sujet de la mort de Mahsa Amini.
L’Iran est secoué par des protestations depuis la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, une jeune kurde iranienne décédée trois jours après son arrestation à Téhéran par la police des mœurs qui lui reprochait d’avoir enfreint le code vestimentaire strict du pays, prévoyant notamment le port du voile en public.
Selon un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères, parmi les sept institutions visées par les sanctions figurent le National Cyber Security Centre britannique et le quartier général des communications du gouvernement (GCHQ, l’agence britannique de renseignement et de sécurité).