Des fresques murales qui fleurissent aux hommages sportifs sans cesse rejoués, de la série TV sur sa vie aux procédures examinant son décès, ses dettes : Diego Maradona, un an après sa mort, reste présent dans la vie de millions d’Argentins, entré à 60 ans au panthéon national.
"Diego vit", "10 Eternel", "D1OS" (jeu de mots avec Dieu et N.10), "Merci Diego", Diego balle au pied, Diego embrassant la Coupe du monde (1986) avec des ailes d’ange, en Saint patron avec auréole et sceptre, marquant le but de "la main de Dieu" contre l’Angleterre (Mondial-1986). Diego enfant, adolescent, joueur, quinquagénaire barbu, etc.
Avec toutes sortes de légendes, dans toutes sortes de postures, des fresques, parfois géantes, ornent les murs de quartiers populaires de Buenos Aires, particulièrement à la Boca. Certaines réalisées avant sa mort, davantage après, elles immortalisent le "Pibe de oro" (gamin en or) disparu il y a un an quelques jours après son 60e anniversaire.
"Il est une idole à présent disparue. Ils n’ont pas pu lui faire une statue de son vivant, alors ils lui font des fresques murales, et elles vont se multiplier", prédit Sergio, fan de Maradona de 57 ans, devant l’une d’elles montrant le footballeur à plusieurs âges de sa vie.