La pianiste de jazz vient de sortir son premier album, inspiré de ses expériences et rencontres faites aux Etats-Unis.
Hyperproductive, superactive, Margaux Vranken a toujours voulu être partout, apprendre le plus possible et multiplier les projets. Dès ses 6 ans, la Bruxelloise commence le solfège, suite à une suggestion de ses parents. Attirée par le piano, instrument fétiche de son grand-père, elle ne tarde pas à suivre des cours. "C'est un instrument assez complet. Il y a l'aspect rythmique, mélodique, harmonique, comme une sorte de mini orchestre", assure-t-elle. Malgré un agenda déjà chargé, elle s’investit dans les scouts et commence la gymnastique. Mais ce n’est pas encore assez.
Après que La Monnaie soit venue présenter leur programme dans son école à Schaerbeek, elle file vers sa mère à la sortie des cours pour lui demander de rejoindre les chœurs d’enfants de la salle d’opéra de la capitale. "J'avais reçu un flyer, je l'avais montré à ma mère, j'étais super motivée. Mais elle l'a jeté par la suite car elle trouvait que j'avais déjà tellement d'activités. Quand elle m'a vu arriver avec un deuxième prospectus, elle a accepté que je m'y mette", se souvient la pianiste. Pendant cinq ans, elle découvre la musique vocale et participe à de nombreux opéras. "Je crois que c'est pour ça qu'aujourd'hui, j'adore travailler avec des vocalistes et des chanteuses et chanteurs."
Après avoir intégré cinq académies différentes entre ses 14 et 18 ans, passé six heures par semaines avec les chœurs de la Monnaie, deux heures en harmonie jazz, deux heures en piano jazz, deux heure en ensemble jazz, elle rentre naturellement au Conservatoire à sa majorité. "Je me donnais à fond, je ne comptais les heures comme j’adorais ça. Je me suis donnée les moyens d’y arriver ", souffle-t-elle. Son attirance vers le jazz lui vient aussi de son grand-père, grand amateur de ce style de musique. "Il reprenait les grands standards quand on allait le voir. Il a toujours adoré cette musique. J'avais aussi un CD de découverte de jazz pour les tout-petits. Il y avait un morceau de boogie-woogie que j’ai adoré, j’ai complètement flashé dessus.