"Qu’on arrête de dire aux femmes que c’est normal d’avoir mal quand on a ses règles. Ce n’est pas normal de se tordre de douleur, de faire des malaises et de vomir ."
Margot, 22 ans, sait de quoi elle parle. Elle est atteinte d’endométriose depuis ses premières règles. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, l’endométriose est une maladie gynécologique fréquente qui concerne une femme sur dix. Elle est liée à la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine, en dehors de l’utérus. Différents organes peuvent être touchés.
Pendant plusieurs années, les symptômes de Margot ne sont pas pris au sérieux. C’est à 16 ans qu’elle entend le mot "endométriose" pour la première fois. Depuis, Margot a subi deux opérations. Cela fait deux ans que la jeune femme n’a plus de nouvelles adhérences d’endométriose. Elle est malgré tout consciente de ne pas être à l’abri de nouvelles opérations : "Pour l’instant je touche du bois", dit-elle.
Margot n’est pas du genre à se morfondre. Battante dans l’âme, après avoir détesté son endométriose pendant des années, elle a appris à vivre avec. "Que je l’aime ou que je ne l’aime pas, elle sera là." Margot veut en finir avec les tabous qui persistent autour des règles et de sa maladie encore méconnue, qui touche uniquement les femmes. "Quand ça touche les hommes, la cause est tout de suite mieux entendue. Je me dis que si on commence à en parler, ça va faire bouger les choses", explique Margot avec détermination.
Son témoignage est à découvrir sur la page de Vews.
