Ce dimanche, Lotte Kopecky défend son titre acquis l’année passée sur le Tour des Flandres féminin. Une course qui a décidé d’aligner son prize money à celui des hommes. De bon augure pour continuer à développer le cyclisme féminin comme l’explique Marion Rousse.
Alors que la saison cyclisme bat son plein, le développement du cyclisme féminin continue de se développer. Et ce n’est pas pour déplaire à Marion Rousse, directrice du Tour de France Femmes qui l’explique à notre journaliste Samuel Grulois.
"Je suis toujours très contente de voir que les courses masculines se déclinent au féminin de plus en plus. D’autant plus que le public répond présent et que les audiences marchent bien. Et puis, les filles nous offrent toujours un beau spectacle."
En plus, en cette année 2023, le groupe Flanders Classics, qui organise plusieurs courses dont le Tour des Flandres a décidé d’aligner le prize money pour les hommes à celui des femmes.
"Je trouve ça super. Cette organisation a toujours suivi le cyclisme féminin et ils ont franchi un grand cap en mettant le prize money au niveau des hommes. Mais on l’a vu avec le Tour de France Femmes l’année dernière que ça fonctionnait bien et que le cyclisme féminin intéresse des gens. On a pris une envergure un peu particulière parce que le cyclisme féminin restait une niche pour les spécialistes vélos qui s’y intéressaient. Là, avec le Tour de France, on a su ouvrir la porte à des gens qui ne connaissait pas forcément le vélo et qui vont le suivre qu’une fois à l’année. Des sponsors ont allumé leurs télés en juillet et se sont dit, des filles sur un vélo, ça n’a rien à envier aux hommes. Ça a donné envie à des sponsors d’investir et de voir l’intérêt pour eux."