Le préposé au marquage du terrain accueillant la rencontre d’ouverture du championnat, Marloie – Sprimont, en D3 acff série B se souviendra longtemps de son acharnement à vouloir rectifier le tracé d’une machine défaillante. Une fois son travail accompli, ses lignes délimitant la surface de jeu faisaient dix-huit centimètres de largeur au lieu des dix à douze règlementaires.
S’apercevant de la situation un peu tardivement, l’arbitre Maximilien Martinez a autorisé les joueurs et les comitards de Marloie à rectifier l’épaisseur des lignes. Ils l’ont fait au moyen de brosses et de leurs… pieds. Le noyau de Sprimont, sollicité à cet égard était par ailleurs bien enclin à patienter.
Le match a finalement démarré avec une petite demi-heure de retard, au plus grand contentement du public présent. Au bout du compte, Marloie a gagné 3-1 sur le terrain.
Le lendemain, l’équipe première de Sprimont, qui n’avait émis aucune réserve sur la feuille de match ni avant ni après celui-ci a quand même déposé réclamation.
Dans ce genre de cas, le règlement impose à l’homme en noir de donner la victoire par forfait au visiteur, le terrain n’étant pas conforme à l’heure initiale !
Le referee, de bonne foi et sous l’œil de Jean-Louis Docquier président du bureau d’arbitrage luxembourgeois aurait fait fi du règlement, avec l’accord de tous les acteurs, soucieux de ne pas dépasser la demi-heure fatidique d’après coup d’envoi officiel.
En séance récemment, le comité sportif de l’ACFF a renvoyé la patate chaude à la Commission d’Arbitrage présidée par l’ancien arbitre namurois de D1, Eric Romain.
Il s’estimait non compétent en la matière. En haut lieu, le cas de figure embarrasserait. La Commission en question écoutera la version des deux clubs le lundi 26 septembre à 17h30.