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Martin Luther King, 55 ans après BJ Scott revient sur le mystère de son assassinat

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Par Beverly Jo Scott via

Le 4 avril 1968, le Dr Martin Luther King Jr. a été abattu alors qu’il se tenait sur le balcon du Lorraine Motel à Memphis, dans le Tennessee. Une heure plus tard, il est déclaré mort. Depuis 55 ans, le gouvernement fédéral affirme que James Earl Ray est le tireur qui a assassiné Martin Luther King ce jour-là. Mais au sein de la famille de Martin Luther King, on persiste à croire que Ray est innocent et qu’il a été piégé pour porter le chapeau.

Les objets trouvés près de la scène du crime portaient les empreintes digitales d’un évadé du nom de James Earl Ray. Connu pour extrêmement raciste, c’était un criminel de carrière qui avait été condamné au moins quatre fois pour le braquage d’un café, d’un taxi, d’un bureau de poste et d’une épicerie. Un petit frappe, quoi. Un an auparavant, il s’était évadé du pénitencier de l’État du Missouri alors qu’il purgeait une peine de 20 ans, et il était en fuite au moment où King a été abattu.

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Une chasse à l’homme internationale a permis de le capturer en juin 1968 à l’aéroport d’Heathrow, à Londres en essayant d’atteindre la Belgique. Il avait prévu de se rendre en Rhodésie, un ancien État africain gouverné par une minorité blanche dans l’actuel Zimbabwe. Il a été pris en possession de deux faux passeports canadiens. Quelques jours après ses aveux, Ray a commencé à clamer son innocence, affirmant qu’il avait été piégé par un homme qu’il ne connaissait que sous le nom de "Raoul". C’est Raoul, selon Ray, qui lui a demandé d’acheter l’arme et les jumelles, et de louer la chambre en face du motel. Ray a déclaré qu’il n’était pas dans la chambre lorsque King a été abattu, mais il n’a pas été en mesure d’expliquer de façon cohérente où il se trouvait, ni de préciser d’autres détails importants de son histoire. Depuis plusieurs décennies, les enquêteurs fédéraux concluent régulièrement que Raoul n’existe pas.

Mais cela ne signifie pas que James Earl Ray n’a pas pu recevoir d’aide. Certaines personnes ont eu du mal, par exemple, à croire qu’il avait organisé seul son évasion internationale, car il avait l’habitude de se faire prendre pour des délits plus mineurs. Les membres de la famille King soupçonnent James Earl Ray de faire partie d’une conspiration similaire à celle des assassinats des Kennedys et qu’il n’aurait pas pu concevoir ce complot tout seul.

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Au cours des années 1950 et 1960, le FBI a surveillé et harcelé Martin Luther King, sa famille et ses associés. Le bureau mettait son téléphone sur écoute et surveillait ses déplacements, profitant des moments où il semblait particulièrement bouleversé ou déprimé. À un moment donné, le FBI lui a envoyé une cassette qui contenait prétendument des enregistrements de lui en train d’avoir une liaison. Cette cassette était accompagnée d’une lettre menaçant King d’être exposé publiquement s’il ne se suicidait pas, et affirmant que l’expéditeur avait des preuves d’autres liaisons.

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Alors, reste-t-il des questions sur la façon dont tout s’est passé le jour de l’assassinat de Martin Luther King ? Comme dans la plupart des cas, la réponse est oui. Mais parmi les juristes et les historiens, il existe un large consensus sur le fait que James Earl Ray, même s’il n’a pas agi seul, est le tireur qui a abattu Martin Luther King.

''Abraham, Martin and John'' est une chanson écrite par Dick Holler et originellement enregistrée par Dion, qui l’a sortie en single sur Laurie Records en 1968. La chanson rend hommage au président Abraham Lincoln, au militant du mouvement pour les droits civiques Martin Luther King et au président John Fitzgerald Kennedy, qui ont été assassinés. Dion a aussi ajouté un couplet sur le sénateur Robert F. Kennedy, abattu juste avant que Dion enregistre la chanson et de Bobby Kennedy. Elle compare les pertes de John et Robert Kennedy puis de Martin Luther King Jr. avec celle d’Abraham Lincoln. Elle les dépeint comme des émancipateurs qui avaient des vues similaires et qui étaient morts avant leur temps.

 

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Une chanson reprise par des multiples artistes comme Ray Charles, Smokey Robinson, Bob Dylan, Bruce Springsteen, Whitney Houston…, et Marvin Gaye.

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