Qu’elle est loin, cette Espagne flamboyante de Vicente Del Bosque, dont les interprètes n’étaient autres que Xavi, Andrés Iniesta, Carles Puyol ou encore David Villa.
Si elle a, par moments, réussi à afficher un beau football, notamment lors de sa promenade face au Costa Rica, elle peine considérablement à retrouver de la régularité en Coupe du monde.
Pourtant, la Roja avait de quoi être ambitieuse cette année. Après un bel Euro (défaite en demi-finale face à l’Italie) et vaincue en finale de la Ligue des Nations, la génération portée par ses jeunes talents Gavi, Pedri ou Dani Olmo faisait largement partie des favoris à l’entame de la compétition.
Menée par un expérimenté Luis Enrique, la sélection ibérique voyait pourtant son rêve s’arrêter en huitièmes de finale, battue au terme des tirs au but par une héroïque équipe marocaine.
C’est bien simple, depuis son sacre en 2010, l’Espagne n’a plus gagné le moindre match à élimination directe (sortie en phase de poules en 2014, et battue en huitièmes de finale en 2018 et 2022). Une élimination surprise et fatale pour l’ancien coach du Barça, qui aura été démis de ses fonctions lors du retour à Madrid. Il a d’ailleurs été remplacé dans la foulée par Luis De la Fuente.