En plein sprint final pour les Play-Offs, il incarne la véritable révélation de la saison, le promu Westerlo. Il évoque Nacer Chadli, son départ amer de l'Union Saint-Gilloise, Gennaro Gattuso, la polyvalence, Radja Nainggolan, les buvettes du foot d'en bas, Stromae, la mascotte du Kuipje et Deniz Undav. Mais aussi la pression, Felice Mazzu, les "animaux de l'USG", Jonas De Roeck, le scouting dans les divisions inférieures, Maxim Decuyper, son transfert avorté à Hull City et Sofian Kiyine. Et bien sûr... Jef Delen. Mathias Fixelles (Westerlo) passe "Sur Le Gril".
" C’est mon petit rituel, le café du matin... Et aussi avant chaque match : au vestiaire, les autres écoutent leur musique, moi c’est mon café… " Mathias Fixelles nous accueille dans une boulangerie artisanale de Silly, sa région dans le grand Enghien. Jour de congé, survêt relax vert pomme… et le teckel de la patronne qui fait ses allées-venus dans la pièce : le médian de Westerlo n’a pas quitté sa région du Pays des Collines. Chaque jour, il fait le trajet vers la Campine en compagnie de son équipier Pietro Perdichizzi, déjà fréquenté à l’Union St-Gilloise.
" On est très lié avec Pietro, on discute de l’actualité ensemble en voiture " sirote Mathias Fixelles. " On forme un bon trio au club avec Nacer Chadli dont je suis devenu très proche aussi. Quand Nacer est arrivé en début de saison, j’ai découvert un top-footballeur doublé d’une superbe personne. Westerlo vit des semaines intenses pour l’instant : les places en play-offs sont en train de se jouer, on a un programme copieux (NDLA : Anderlecht ce dimanche et le Club Bruges le samedi suivant), et avec notre défaite contre Charleroi la semaine passée, les choses se corsent un peu. Pour le Top 4, des clubs comme Gand et Bruges sont mieux placés que nous et on veut surtout sécuriser notre place dans le top 8. Mais on joue sans pression : on a fait une superbe saison, on produit du bon foot, notre stade est régulièrement rempli. On vient de D1B, on visait le maintien… et là, on enchaîne des matches extraordinaires et on s’est fait connaître de toute la Belgique. Comment voulez-vous qu’on ait de la pression ? On a tout à gagner… même si c’est vrai qu’échouer au port et se retrouver en vacances après la phase classique serait décevant au vu du travail acharné effectué à l’entraînement. Mais pas de stress : comme joueur de foot, on n’a pas à se plaindre, on fait ce qu’on adore. Il y a beaucoup de gens qui ont de bien plus grands problèmes que nous… " (sic)