C’est à l’âge de 10 ans que Maximilien est parti s’installer à Vercorin, dans le Valais suisse… Il s’est très rapidement mis au ski d’alpinisme. Un sport qui demande aux skieurs de boucler des courses courtes ou longues, avec des gros dénivelés.
A 25 ans, il vient de réaliser sa meilleure saison, avec un titre de vice-champion du monde de l’épreuve verticale, une course qui consiste en une montée sèche d’environ 1000 m de dénivelé positif. Il est aussi devenu champion du monde au classement combiné : "J’espérais faire deux podiums au niveau international cet hiver, et j’en ai fait six ou sept. C’est vraiment une saison qui a dépassé toutes mes attentes. De course en course, je me suis senti de mieux en mieux. Je me suis surpris à garder un niveau très régulier sur surtout l’hiver. C’est une saison qui m’a apporté beaucoup de fierté, beaucoup d’émotions et que je ne suis pas près d’oublier", nous confie Maximilien.
Pour faire du ski d’alpinisme, il faut de skis, mais surtout de bonnes jambes : "Il faut gravir les montagnes et on n’utilise pas les remontées mécaniques, donc on monte grâce à nos skis sur lesquels on colle des peaux de phoque. En fait ce sont des peaux synthétiques qui nous permettent de glisser dans un sens et qui nous empêchent de glisser en arrière. Grâce à ces peaux, on arrive à gravir les montagnes, puis une fois arrivé au sommet, on retire les peaux de phoque, on fixe l’arrière de la chaussure sur les skis et on descend".